Expositions passées
Expositions en Amérique du Nord 1991|2005
Selected solo Shows
2002 "Mayan Diary", Taller Boricua Gallery, NYC
1999 "York Square Gallery", New Haven, CT
1998 "French Institute", NYC
1997 "French Consulate", NYC
1993 "Gallery Riverin-Arlogos", Eastman, Canada
Selected Group Shows
2005 "Kunst 05 Zurich", Galerie Zéro, l'Infini Zurich, Switzerland
"Biennale des Arts Plastiques", Besançon, France
"RAPSIDA", Gallery 138, NYC
"Desire Submerged into the Earth", Gallery 138, NYC
2004 "Scope Art Fair", Yukiko Kawase, London, England
"Europe Day", Dahesh Museum of Art, NYC
"Artincubator", Ethan Cohen Fine Arts, NYC
2003 "The Divided World", York Square Gallery, New Haven, CT
"Art Happens", Time Square Lobby Gallery, NYC
"La France d'hier et d'aujourd'hui", Fire Patrol #5, NYC
"Rapture", Gallery 138 NYC
2002 "Desire + The Hurricane", Gallery 138 @ White Box, NYC
"Independant Art Fair", T.A.B.A.K. Museum, Vienna, Austria
"Independent Art Fair", Plaza Hotel, NYC
2001 "A Cry For Peace", Fire Patrol #5, NYC
2000 "Trophy-ism", Idefine Art, Brooklyn, NY
"Opera Gallery", NYC
"Nomad Territories", D.F.N. Gallery, NYC
1999 "Dionysos, the Organs of Life", Gallery Juno, NYC
1998 "Fin de Siècle", Swiss Embassy Paris, France
"Profusion", Gallery Edition du Faisan, Strasbourg, France
1997 "Sous le Signe de Zorro", Gallery Vivas, Paris, France
1996 "Body, Trace, Memory", Eight Floor gallery, NYC
1995 "Interpellation", Sorbonne University, Paris, France
"Conceptual Documents for Impossible Art", Eighth floor Gallery, NYC
"Pier Show III", Brooklyn, NY
"68 J Art group Show", Brooklyn, NY
1994 "Burning Show", Patrice Landau Gallery, NY
"Pier Show II", Brooklyn, NY
1992 "L'Université de la Ruelle Propose", Montreal, Canada
1991 "Gallery Moos", Toronto, Canada
1990 "Yaneff Gallery", Toronto, Canada
VISUALS NEW YORK 1995-2005
VIDEOS
INTERVIEW A NEW YORK AVEC PAMELA PEETERS
Pamela Peeters et Jean-Pierre Sergent parlent dans l'atelier de Long Island City des œuvres de la série des Mayan Diary pour le Pamela Peeters TV Show, Chanel 67 le 15 avril 2012 à 9.30.
Pamela est venu filmé cet interview pour parler avec Jean-Pierre de son travail et de son exposition des Mayan Diary au Taller Boricua de Harlem. L'artiste y évoque ses expériences et influences chamaniques et en particulier son attirance pour les cultures méso-américaines. Pamela Peeters vit toujours à New York et elle annime le blog suivant : pamelapeeters.com/
JEAN-PIERRE SERGENT IN THE EAST VILLAGE LIFE TV SHOW WITH DAVID BARISH
David Barish a fimé la soirée du vernissage au centre culturel portoricain du Taller Boricua à Harlem, New York. On y découvre l'ambiance dans la scène culturelle des années 2000. il y a l'interview de plusieurs artistes dont Keyth Duncan etc... On y aperçoit Marcos Dimas & Miguel Baltierra, co-commissaire de l'exposition Mayan diary de Jean-pierre. on y voit également Pierre Louaver un peintre amis de Jean-Pierre ainsi que Gabriela Herrera etc...
eastvillagelive-davido.blogspot.com / www.tallerboricua.org
Le temps suspendu : Peinture = Zone de compression
Exposition à l'Alliance Française de New York, avril/juin 1998
Les documents
Les peintures présentées à l'Alliance Française, sont issues de longs mois de travail et de réflexion, les images ont étés collectée lors de voyages dans des sites naturels (photos d'animaux, rivières, plantes, vieux moulin), des visites dans des musées (statue Grecque, tête de mort Asmat) et des photos prisent lors d'évènements : corrida, dessins d'empreintes de mains et de symboles, et enfin quelques images prisent dans des livres (culture, histoire) : un schéma indien de la représentation cosmique du temps, un dessin des tracés digitaux de la grotte préhistorique de Pech-Merle, un texte de Georges Bataille tiré de « Histoire de l'oeil » et enfin un texte de Alfred Musset tiré de « Gamiani ».
Réalisation
Les images de taille 42 x 42 inches sont sérigraphiées sur 9 panneaux de Plexiglas de taille 14 x 14 inches. Ces panneaux sont juxtaposés puis entourés de Plexiglas de taille 14 x 7 inches, blanc et noir en alternance, ce qui forme des éléments modulaires carrés de 55 x 55 inches. L'exposition comprendra 4 panneaux mis en disposition linéaire dans le hall d'entrée formant un ensemble de 55 x 220 inches et 4 panneaux en disposition carré sur le grand mur formant ainsi une œuvre de 96 x 96 inches.
Concept
L'espace de la peinture apparaît comme une zone de conflit entre les différents textes et images. Les images semblent comprimées dans un espace plat et circonscrit. Plusieurs couches d'images sont imprimées de couleurs différentes sur le même panneau, créant ainsi des stratifications, une profondeur virtuelle, un espace ou le spectateur a la liberté de voyager. Parfois les images se nuisent, se détruisent et se métamorphosent en créant des espaces abstraits où seul le mouvement et la « coïncidence des contraires » subsistent. Les images ne servent pas d'illustrations au texte, ni vice versa.
L'installation de l'entrée peut être interprétée comme un cheminement, un développement, une initiation
D'abord l'apparition du verbe, de l'énergie, de la création, du symbole de l'éveil esthétique.
Ensuite l'apparition de l'animalité avec ses confusions, ses balbutiements, sa libido, son inconscient, son intimité.
Puis l'apparition de la prise de conscience du temps historique, de la mort, de l'évanouissement, de l'absence, du temps cosmique et de la continuité génétique...
Enfin le détachement, le rêve, l'envol, la contemplation, l'informel, l'amorphe, l'intemporel, là où l'image ne se distingue presque plus ; la sérénité et peut être la sagesse...
La grande peinture du hall peut être interprétée de façon suivante
L'oiseau de proie est démantelé et il semble tomber par rapport à un point central, créant ainsi un espace sacré avec ses repères d'orientation. On peut y voir une référence au tableau de Pieter Bruegel intitulé « La Chute d'Icare » ; on peut aussi sentir une influence des « sand paintings » des Indiens Navajos ou des mandalas Tibétain. Le texte de George Bataille qui est imprimé sur les quatre panneaux sert ici de lien et introduit un autre niveau de perception à l'intérieur des espaces. Ce texte est un concentré d'informations, puisqu'en quelques lignes, Simone tombe en extase alors que Granero, le torero, meurt encorné.
Les images sont comme des repères du temps historique :
- Un nénuphar : fragilité, vanité, beauté éphémère suspendue entre ciel et eau, suprême subtilité de la nature.
- Une statue Grecque : pérennité de l'art, présence du corps féminin comme archétype, sensualité.
- Une vielle fenêtre : ruine, passage, ouverture, construction de l'homme/destruction du temps.
- La mise à mort du taureau : sacrifice rituel dans un espace clos et sacré, instant magique où l'homme s'approprie la vie de l'animal.
- Un ancien moulin à eau : nostalgie des petites communautés rurales autonomes, usage d'une énergie naturelle, harmonie, mais aussi début du machinisme...
Jean-Pierre Sergent, 3 Février 1998