Jean-Pierre Sergent a commencé en 1999 à travailler sur sa grande série des Mayan Diary (comprenant un total de 170 peintures et achevée en 2010) dans son atelier de Long Island City, à New York, après avoir effectué de nombreux voyages au Mexique et au Guatemala. Ce sont des peintures uniques d'acryliques sérigraphiées sur des carrés de Plexiglas de 105 x 105 cm de cotés. La technique artistique sérigraphique utilise la récupération, l'appropriation et l'accumulation iconographique.
Les principaux thèmes de ses fusion paintings sont largement inspirés des cultures préindustrielles, du chamanisme, des Mangas Japonais, du Kundalini Hindou, de l'épopée mystique, des cycles de vie et du momentum cosmique. Son langage pictural se présente comme un lieu de rencontre iconographique autour d'éléments transtemporels et transculturels, d'archétypes puisés dans l'inconscient et l'imaginaire collectifs.
Jean-Pierre Sergent met en abîme les confrontations, la dualité et les harmonies entre les figurations du corps (monde présent, matériel et tangible, images pornographiques, sexualité) et les représentations des mondes spirituels (mondes cosmogoniques intemporels, patterns répétitifs des transes rituelles, matière génétique universelle, mémoire du temps profond, structures socioculturelles et généalogiques tribales).
La série Mayan Diary a été exposée dans de nombreux centres culturels, galeries et musées en Europe : 2012, Mayan Diary, Musée des beaux-arts, Mulhouse, France, 2012, Nature, Cultures, L'Origine Des Mondes, Ferme de Flagey, Musée Courbet, France etc...ainsi qu'en Amérique du nord.