Discussion V avec Marie-Madeleine Varet à propos des installations murales II
PAGE EN COURS D'ACTUALISATION
ATELIER DE BESANÇON | FRANCE | 2005 - PRÉSENT
Suites entropiques18, installation murale dans l'atelier de Besançon, assemblage de 18 peintures, acrylique sérigraphiée sur Plexiglas, 2012, 3.15 x 6.30 m
- JPS : En arrivant de New York, j'ai pris le temps de trouver un atelier approprié à mon travail de sérigraphiste et de peintre. J'ai alors choisi cet atelier à Besançon car il y a un superbe mur blanc avec une très belle hauteur sous plafond de près de 3.60 m. ! J'installe régulièrement sur ce grand mur mes dernières réalisations de peintures sur Plexiglas et je peux en placer dix-huit côte-à-côte (6 rangées en longueur et 3 rangées en hauteur). Aujourd'hui on peut y découvrir ma dernière série des Suites Entropiques.
FERME DE FLAGEY | FRANCE | 1 MARS - 6 JUIN 2012
Schéma de l'installation à la Ferme de flagey, 2012
Installation des Suites Entropiques pour l'exposition Nature, cultures, l'origine des mondes, Ferme de Flagey, 2012
1, Chris Liardon, Thierry Savatier, Jean-Pierre Sergent et Frédérique Thomas Maurin devant la grande installtion murale.
2, Frédérique Thomas Maurin, conservatrice du Musée Courbet lors du vernissage
1, Laurent Devèze et Jean-Pierre Sergent dans le jardin de Flagey. 2, Lionel Georges filmant la conférence entre Laurent Devèze et Jean-Pierre Sergent à Flagey, mars 2008
Suites entropiques, dans l'exposition Nature, cultures, l'origine des mondes, Ferme de Flagey, France, assemblage de 18 peintures, acrylique sérigraphiée sur Plexiglas, 2012, 3.15 x 6.30 m
- JPS : Cette très belle exposition, Nature, Cultures, L'Origine Des Mondes - 1 mars / 06 juin 2012 - dans ce lieu magique et historique (possédant ce fort genius loci comme le dira si bien Laurent Devèze), est la Ferme familiale natale du peintre Gustave Courbet, qui est mondialement connu pour ses superbes paysage d'Ornans et sa fameuse toile L'Origine du monde datant de 1886, a représenté pour moi comme un point d'orgue, une reconnaissance institutionnelle, une consécration pour l'ensemble de mon travail artistique. Mme Frédérique Thomas-Maurin, conservatrice du musée Courbet d'Ornans et moi-même sommes amis de longue date et nous avons collaboré longtemps pour la réalisation et l'implantation de cette magnifique installation murale, grâce également à une muséographie impeccable ayant été réalisée par l'architecte M. Jean-pierre Breuillot. ll y eut de nombreux visiteurs, dont beaucoup de touristes venus de l'étranger venant découvrir le superbe Musée Courbet d'Ornans fraîchement rénové, et qui passaient ensuite découvrir cette ferme franc-comtoise, qui fut l'atelier du peintre dans sa jeunesse et où il peignit son fameux Chêne de Flagey.
Les réactions du public ont été mitigées et même parfois très hostiles car un certain jour j'ai reçu jusqu'à trois lettres d'insultes. J'expliquerai brièvement à la fin de ce chapitre les pourquoi et les comment d'un tel décalage entre un public particulier et mon travail. En tout cas l'équipe de la Ferme portée par le directeur M. Chris Liardon et tous les gens s'occupant de cette structure ainsi que celle du Musée Courbet m'ont accueilli comme un ami et j'y retourne fréquemment pour y découvrir leurs nouvelles expositions. Il y eut lors de cette exposition deux autres moments forts en plus du vernissage : une très belle rencontre-discussion avec M. Laurent Devèze où nous avons échangé à propos de la grande installation murale, des influences de mes inspirations culturelles extra-européennes, du choix des images, des couleurs, de l'assemblage des formats carrés et des références nombreuses au travail de Courbet au travers de cette grande peinture-installation. Heureusement, cette rencontre à été filmée par Lionel Georges, et je vous joins ici le lien pour la visionner. Le troisième temps fort fut la conférence, de M. Thierry Savatier qui nous raconta brillamment pendant toute une heure l'histoire rocambolesque de L'Origine du monde, depuis sa réalisation en 1866, et au travers de tous ses propriétaires successifs, de Khalil-Bey à Jacques Lacan jusqu'au Musée d'Orsay aujourd'hui... Après cette conférence magistrale, nous avons échangé comme nous l'avions déjà fait avec M. Devèze, au sujet de mon travail et des références historiques et iconographiques entre le travail de Courbet et le mien, dont en particulier le rapport au grand format, à la nature, à l'érotisation du corps de la femme etc...
Bonus de l'exposition : deux documentaires vidéos ont été filmés par Lionel Georges pour le conseil Général du Doubs :
- Le peintre et le philosophe I & II, entretiens avec Laurent Devèze, philosophe de formation et directeur de L'Institut Supérieur des Beaux Arts de Besançon
- Entretien avec Thierry Savatier, Thierry Savatier est historien de l'art, spécialiste du XIXe siècle et auteur de L'Origine du monde : L'histoire d'un tableau de Gustave Courbet.
- "J’ai naturellement cherché à limiter mes interventions au strict nécessaire, afin de laisser pleinement l’artiste s’exprimer. Durant 40 minutes, Jean-Pierre Sergent, avec toute la modestie qui caractérise les vrais artistes, parle de son art, de ses expériences, de sa technique, de ses influences, des enjeux d’une œuvre où spiritualité, érotisme et nature restent indissociables. Il évoque enfin les passerelles qui le relient à Gustave Courbet"
- Un très beau texte d'introduction du catalogue d'exposition par Thierry Savatier : JEAN-PIERRE SERGENT, DE L'ORIGINE DU MONDE AU MONDE DES ORIGINES
Extrait : - "L'art permet, en dépit des distances temporelles, de jeter des passerelles entre les créateurs. Gustave Courbet et Jean-Pierre Sergent en apportent la preuve à travers des correspondances, au sens baudelairien du terme, qui ne sauraient échapper à l'œil du spectateur. Commençons par les plus évidentes.
D'abord s'impose le goût commun de travailler les formats monumentaux. Leurs œuvres dépassent la taille humaine, comme pour mieux s'ouvrir sur l'univers qui les entoure, s'approprier l'espace et créer un choc visuel autant que pictural." > Lire la suite
Florilèges de quelques petits Commentaires choisis dans le livre d'or de l'exposition pour illustrer mon propos à venir :
- 1 - "Honte à toi artiste de merde"
Alors là, ça envoie du lourd ! Rien à dire !
- 2 - "Qui es-tu pour pouvoir dire ça ?"
Merci à toi cher ami de prendre ma défense !
- 3 - "Dans un sens Jean-Pierre Sergent répète l'expérience de Courbet. La mission de l'artiste est à nous efforcer de regarder la vie en face. c'est toujours facile à accepter les esprits révolutionnaires quand il sont loin ou morts. Mais c'est quand ils sont entre-nous qu'il faut les apprécier. bravo Jean-Pierre" William Dowell
Heureusement mes amis new yorkais Bill Dowell et Michèle Vicat sont venus voir cette belle exposition. Le commentaire de Bill, qui est journaliste et écrivain, qui a couvert journalistiquement plusieurs conflits mondiaux dont la guerre du Vietnam et qui était pendant de nombreuses années le Correspondant du Time Magazine relève et de loin le niveau de ces insultes ! Merci Bill et Michèle pour votre générosité et votre soutien, c'est toujours un plaisir que de vous revoir et de discuter avec des amis de votre intelligence et délicatesse !
- 3 - "Très intéressant quant à l'art optique et aux réminiscences du persan, de l'indien d'Inde ou d'ailleurs. Motifs floraux et animaux qui rappellent l'art ottoman... Question = un peu (beaucoup?) de porno chic avec la caution sésame de Courbet est-il un moyen de mieux pénétrer le marché de l'Art new yorkais en inhibant sous prétexte de culture les défenses de l'esprit américain de la côte Est.
Après explications, il semblerait que la commande faite par Ornans + Falgey vous décharge de l'initiative de l'inspiration. Dont acte !" Yves
Là, je reste bouche bée, est-ce que ce cher Monsieur "Yves" pense vraiment que mon travail n'est que pure décoration de tapis persans et que mon imagination n'est utilisée que commercialement afin de conquérir le fameux artistique marché new yorkais ? Alors que je suis moi-même américain, que j'ai vécu à New York pendant plus de dix ans et que je connais les labyrinthes de ce marché par cœur ! Que de plus mon travail colossal (plus de deux années) m'aurait été commandé et suggéré intellectuellement par le fantôme de Courbet et également payé par le Musée, là c'en est trop, vous n'avez aucune idée de l'esprit libre que je suis ! Qu'en plus de cela il ne se dégage de mon travail majestueux aucune initiative esthétique personnelle ni même spirituelle ? Malheureusement pour vous et heureusement pour moi j'ai grâce à votre petit texte méprisant et incendiaire l'image même de tout ce que je déteste. Car vous représentez et incarnez en à vous seul et en totalité, en globalité, grâce à ces quelques lignes inscrites, la quintessence de l'esprit critique français par excellence : sa suffisance, son mépris, sa goujaterie et son imbécillité face à la création artistique contemporaine ! Car même les français qui comme vous, semblent avoir la chance d'être "éduqués", d'avoir un tant soit peu de "culture" - puisque vous semblez en avoir- et d'avoir pu voyager peut-être ?... Vous restez cependant des misérables petits esprits malingres, stupides et frustrés de votre non-vie et vous vous noyez dans la suffisance de vos éructations verbales... Dont acte !
À propos de ces commentaires :
Les commentaires ci-dessus témoignent à quel point le public français n'est absolument pas éduqué et montre vraiment du mépris et de l'arrogance à l'égard du travail des artistes et de leurs pensées. Ce mépris n'est pas seulement celui d'un public inculte, mais également, pour la plupart du temps, celui des directeurs-trices de certaines institutions artistiques culturelles. Eh oui en France on aime seulement l'art classique des temps anciens et révolus, le patrimoine architectural, les innombrables fromages et les bonnes bouteilles de vins, pourtant il semblerait que l'un n'empêcherait pas l'autre ! À une échelle portant de 1 à 10, je noterai (de manière un peu espiègle et humoristique, je le concède) l'éducation et les réactions positives du public français par rapport à l'art contemporain d'un petit 1, et ceci en comparaison de ce que je connais du respect et de l'intérêt montrés par le public aux artistes dans les différents pays où j'ai eu la chance et le bonheur de vivre, de travailler et d'exposer comme les États-Unis et le Canada, mais également ceux où j'expose régulièrement comme la Suisse, l'Autriche, l'Allemagne etc... Malheureusement la pensée globale française est très conservatrice, traditionnelle, dogmatique et rationnelle. Si quoi que ce soit échappe, déborde et interroge cette manière de penser et de se comporter, il adviendra forcément chez les spectateurs un rejet violent et presque brutal, viscéral et caractériel face à la proposition esthétique de l'artiste ! - "Think out of the box!" était la phrase la plus récurrente et la plus célèbre de Steve Jobs, le grand directeur d'Apple et j'ai bien peur pour ma part que les français restent, et ce pour longtemps encore, des insiders n'ayant aucune curiosité, aucune appétence, aucune volonté d'aimer leurs créateurs et de soutenir, d'acheter et de comprendre l'art contemporain qu'ils produisent !
L’ARTISTE EST-IL UN CHAMANE ? | NARBONNE | FRANCE | 24/9 - 27/11 2016
- JPS : Cette très belle exposition collective d'une vingtaine d’artistes, dont le travail fait largement référence au pratiques chamaniques, a été commissionnée par Laurent Devèze, directeur de l’I.S.B.A. de Besançon *(lire son texte plus bas), Julien Cadoret et Jérôme Vaspard. L'exposition L'Artiste est-il un chamane ? a été présentée au Centre d'art Contemporain L'Aspirateur de Narbonne du 24 septembre au 27 novembre 2016.
> PRÉSENTATION DE L’ŒUVRE MURALE MONUMENTALE DE JEAN-PIERRE SERGENT
Vue de l’Installation murale "Shamanic Ecstasies And Flowers", 18 peintures acrylique sérigraphié sur Plexiglas (1,05 x 1,05 m), dimension totale : 3,15 m x 6,30 m, septembre 2016
> CROQUIS POUR LA RÉALISATION DE L’INSTALLATION MURALE
> VIDÉO DE PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION
> PHOTOS DE LA PRÉPARATION ET DE L'INSTALLATION
1,2, Emballage et envoi des 18 peintures sur Plexiglas des Suites Entropiques choisies pour l'exposition à Narbonne.
3, 4, Installation par l’équipe des techniciens de l’I.S.BA. de Besançon des panneaux de bois en mélaminé sur le grand mur en béton de l’entrée.
3, 4, Installation et assemblage avec Thomas Perrin des 18 peintures, acrylique sérigraphiée sur Plexiglas, 2015, 3.15 x 6.30 m
5,6, Avec Laurent Devèze devant l'installation monumentale : "Shamanic Ecstasies And Flowers"
7, Photo avec tous les artistes et commissaires d'exposition
8, vue de l'extérieur du batiment de l'Aspirateur
> À PROPOS DE L’ŒUVRE MURALE EXPOSÉE
L’artiste a présenter une nouvelle fois une grande installation monumentale "Shamanic Ecstasies And Flowers", composée de dix-huit peintures sur Plexiglas des series Mayan Diary et Suites Entropiques (2007-2015), assemblées sur le mur d’entrée du Centre d’Art Contemporain l’Aspirateur pour former une œuvre colorée de 3.15 m de hauteur par 6.30 m de longueur. Sergent, grâce à ses nombreuse rencontres new yorkaise (1993-2003), a pu enrichir son travail multiculturellement et eut également l’extraordinaire chance de pratiquer des trances chamaniques sous hypnose. Depuis lors, les images et traces de ces trances extatiques mystiques ou sexuelles sont au cœur de son travail artistique.
TEXTE ÉCRIT POUR CETTE EXPOSITION > LES IMAGES CHAMANIQUES SONT AU CŒUR DE MON PROCESSUS CREATIF
Le chamanisme et la sexualité sont l’alpha et l’oméga, les éléments essentiels et consubstantiels de mon œuvre. Ils la nourrissent, la construisent, l’enrichissent et la font exister pour sortir d’un nihilisme artistico-existentiel contemporain. Car sans ces forces vitales universelles puissantes et transcendantes, mon travail n’aurait aucune raison d’exister. L’art pour l’art ne m’intéresse absolument pas, ni de faire un travail dérivatif suiveur d’artistes importants ayant précédemment existé.
Ma rencontre et mes expériences de transes m’ont ouvert l’esprit et les yeux sur des réalités bien nouvelles pour moi, spirituelles et cosmiques, concrètes et tangibles ; car ces expériences des voyages-transes sont inscrites dans le patrimoine de l’imaginaire humain depuis la première humanité et dans l’inconscient collectif immémorial, mais bien oubliées, enfouies et refoulées par la pensée occidentale. Ces rencontres spirituelles développent aussi la part du rêve, de l’imagination et des désirs irrationnels… parfois violents, insoumis, sexuels, anarchiques qui sont essentiels à toute création artistique véritable.
Alors… il n’y a plus de temps historique linéaire, plus de lieux inaccessibles, plus de mort définitive… dans ces transes, où seule existe l’union sacrée entre l’individu et le Tout. C’est l’anéantissement de l’ego narcissique et vulgaire pour entrer, par les portes grandes ouvertes de l’art et des pratiques extatiques, dans des univers aux métamorphoses et aux dimensions multiples et régénératrices ! Sans oublier bien sûr, les couleurs englobantes et les lumières vives et transcendantes, ressemblant aux couleurs utilisées par les artistes-chamanes mayas ou tibétains.
Pour vivre soyons curieux, insatiables et remplis de désirs, et si il est un sujet éveillant ma curiosité et mon appétit, c’est bien l’univers chamanique, qui m’habite comme Dieu pourrait nourrir mon âme.
TEXTE ÉCRIT PAR LAURENT DEVÈZE
D’un univers tout empreint de mangas et de culture populaire américaine, mêlé au sérieux des calendriers mayas, Jean-Pierre Sergent, tisse patiemment, de New York en Suisse une chaine de correspondance magique qui célèbre le corps humain, de son désir à son deuil.
Passé maître dans l’art de cette curieuse peinture sérigraphiée sur Plexiglas, il propose des assemblages qui, sous une surfasse lisse et brillante, sont comme animés de sa passion des anciens cultes. Quetzacoalt tutoie ainsi le Pop’art dans un assemblage si assumé que nous nous retrouvons sans voix devant les œuvres de ce chaman de Brooklyn. Passionné de la nature dans ses dimensions les plus dynamiques, il n’y a rien oublié de la ferme comtoise de son enfance et de la puissance de ses champs et de ses bois.
Puissance qui, précisément, rend un sorcier sibérien ou du Nouveau Mexique plus proche d’un rebouteux jurassien que des citadins que nous sommes tous plus ou moins devenus. Rien d’étonnant alors à ce que la géographie de Jean-Pierre Sergent relève plus de la cosmologie hindoue que de nos trop sages atlas : c’est en nous déroutant qu’il nous montre le chemin.
- JPS : Tout d’abord, un grand remerciement à mon ami Laurent Devèze pour m’avoir invité à participer à ce bel événement artistique, ainsi qu’à toute l’équipe des techniciens de l’École des Beaux-Arts de Besançon qui a installer sur le grand mur en béton de l’entrée les panneaux de bois en mélaminé afin que j’y accroche mes peintures sur Plexiglas. Merci également à la ville de Narbonne et tout le service culturel pour nous avoir si généreusement accueillis dans ce lieu splendide et propice à la monstration d’œuvres de si grand format.
Les autres artistes présents faisaient un bon travail et l’ambiance a été hyper sympathique. Narbonne est également une très belle ville historique (romaine et moyenne-ageuse) dans laquelle j’ai beaucoup aimé me promener.
Du côté des retours de cette exposition, pour moi, il n’y en eut aucun ! Car bien qu’il y ai eu quelques articles de presse, aucun des journalistes n’y a cité ma grande installation murale !
Se pose donc, encore et toujours, dans ce rapport au public conflictuel et même inexistant, la même question : qui est de savoir, si mes œuvres en France, ne sont perçues que de manière transparente, futile et inexistante ? Ou si, et c’est peut-être là, la vraie question : elles parlent de choses qui ne concernent plus en rien le public français : le rapport au sacré, à l’énergie vitale, à la joie de vivre (Que ma joie demeure, disait Giono !) et des plaisirs extatiques autres que ceux de la cuisine 3 étoiles ou de la dégustation d'un célèbre vin millésimé…?